La subjectivité de la critique: "J´aime Bruxelles mais Je n´aime pas la série d´images que tu en tires, elles n´ont pas d´intérêt !"
Monsieur Z, photographe non professionnel mais professeur d´académie
Réaction de ®Noisy Kid, un passionné de photographie distillant des cours, des formations ou des ateliers axés photo :
Ne partageant pas du tout l´avis de monsieur Z, j´ai donc lors du suivi d´une formation dans un autre établissement, repris expressément ces photos peu appréciées afin de les soumettre au professeur en place.
Ce dernier les a franchement beaucoup aimées bien que trouvées peu captivantes par le professeur d´académie,...le merveilleux monsieur Z.
Présenter ces photos que j´aimais à un autre professeur était pour moi la meilleure manière de les défendre.
Une photographie ne peut d´office pas plaire à tout le monde.
Je n´ai d´ailleurs pas tenté de convaincre le non-convaincu,...cela aurait été peine perdue.
Au bas de l´attestation mentionnant le fait que j´ai réussi la formation donnée par le professeur ayant aimé mes photos, on peut lire le commentaire suivant: "...il obtient en, en outre, 80 pour cent du total des points."
80/100,...plutôt pas mal pour des photos jugées une première fois comme sans intérêt ! Non ?
Si vous croyez en vos images,...avant tout,...faites les vivre !!
Sachez que les questions mentionnées ci-dessous, je ne me les pose que lorsqu´un client me demande un travail (un événement ou autre), elles sont alors justifiées:
"Que photographier ? Qui ? Pourquoi je fais des photos ? Le but de ces photos ? A qui je les adresse ? De quoi dois-je tenir compte? De quelle sensibilité ?"
Quand je fais des photos pour mon propre compte, la base de mon travail sont les idées qui me vont et viennent naturellement à l´esprit,...sans efforts et sans cesse.
J´ai en effet beaucoup d´imagination.
Je ne me pose alors pratiquement pas de questions.
Un professeur qui m´invite à me poser trop de questions (du type que vous venez de lire) est un professeur qui me bride.
L´instinct, le bon moment, la chance et la maîtrise de la technique sont pour moi quatre facteurs plus importants.
Honnêtement, mon approche de la photographie est un peu celle d´un dessinateur de bandes dessinées.
En un, les idées qui viennent,...en deux, la mise sur papier/ici nous parlerons plutôt de la mise en scène de ces idées.
Lorsque je fais de la photo de rue, il n´est pas rare que je dialogue avec les personnes que je photographie.
Le bavard que je suis n´hésite d´ailleurs pas à les diriger si nécessaire et ce même sous les yeux de curieux qui s´arrêtent un instant.
Le shooting improvisé se passant toujours dans la bonne humeur, les sourires sont généralement présents aussi bien devant que derrière l´appareil photo.